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UHRY NEWS

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19 janvier 2013

JULES UHRY : LA SAIGNEE SE POURSUIT...

 

baisse

Le changement maintenant? Eh bien non. A la JU, la DHG 2013 est de la même veine que les précédentes et nous perdons encore 5 postes, la moitié des postes supprimés dans l'Oise, alors que le bassin creillois est sinistré depuis des années. 

Bien sûr le Rectorat trouvera des justifications. La démographie. Sauf que ses prévisions autoréalisatrices sont un leurre. On commence par prévoir des baisses d'effectifs élèves, on ouvre les structures en fonction de ces prévisions, on les remplit sans accepter d'élèves surnuméraires et on retrouve bien sûr les effectifs prévus. La boucle est bouclée.

C'est une nouvelle étape qui commence : si l'on continue de supprimer aujourd'hui des postes à la JU, c'est que le Rectorat a décidé la mise à mort de l'établissement. C'est aussi aussi parce qu'il pense que c'est là que la résistance sera la moindre.

A nous de démentir, de défendre l'héritage et de nous mobiliser.

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19 décembre 2012

VISITE DU RECTEUR... QU'AVONS-NOUS A LUI DIRE...

 

Beignier

Le Recteur de l'Académie d'Amiens sera dans nos murs en janvier, comme vient de l'annoncer le Proviseur à la veille des vacances. Ce sera l'occasion pour l'organisation syndicale qui représente les personnels -et il n'y en a qu'une à Jules Uhry- de lui faire remonter les attentes et sans doute aussi les déceptions qui déjà se font jour.

Qu'avons-nous à lui dire? D'abord lui souhaiter la bienvenue. Aujourd'hui un dialogue est possible, ce qui tranche avec l'autoritarisme du recteur précédent. Même si la politique menée par le ministère n'est pas celle que les collègues attendent, ce retour à un dialogue normal mérite d'être salué.

Ensuite il faudra lui parler d' (E)CLAIR. Maintes fois, que ce soit au CA ou par leur signature, les personnels de Jules Uhry ont fait connaître leur opposition à un régime d'exception, qui sous prétexte de soutien aux établissements en difficulté, dénature leur statut sans rien apporter de valable au plan pédagogique. Sans oublier que la conjonction des établissements (E)CLAIR du second et du premier degré fait de Creil une vraie zone de stigmatisation. Il faut aujourd'hui  revenir à une vraie politique d'éducation prioritaire et rouvrir le dossier de la carte scolaire. Et cela ne s'accommode pas avec la sauce CLAIR.

Il faudra aussi parler de moyens. Globalement ceux-ci sont aujourd'hui connus (1) et signifient pour le second degré -et tout particulièrement les lycées- une nouvelle régression. Si rien ne change, la rentrée 2013 devrait être pire que la rentrée 2012. Chacun à Jules Uhry peut mesurer ce que cela signifie.

Il faudra enfin parler de la revalorisation salariale des personnels, car le point d'indice est une nouvelle fois gelé pour 2013. Ce qui combiné avec l'inflation -et la journée de carence- signifie une nouvelle baisse du pouvoir d'achat pour les collègues.

On voit que le changement se fait attendre. Il faudra le dire au Recteur. Une demande d'audience de la part du S1 est donc tout sauf inopportune.

(1) 418 élèves en plus dans les lycées et aucune création de postes. Dans les collèges, 967 élèves en plus et 24 postes supplémentaires.

 

16 décembre 2012

PETITION

Le second degré est le parent pauvre de la loi d'orientation. Pour rompre vraiment avec les politiques menées jusque là par Châtel et engager une vraie refondation du second degré, signez la pétition du SNES, du SNEP et du SNUEP:

http://www.snes.edu/petitions/index.php?petition=27

 

15 décembre 2012

HEURE D'INFORMATION SYNDICALE (SUITE)

info

Une trentaine de personnes ont répondu présent pour entendre ce que le SNES a à dire sur la situation  (c'est ça une heure d'information syndicale) sauf que le SNES est venu pour entendre ce que ces mêmes personnes pensent. Bref chacun attend l'autre.

Dans ces conditions la discussion ne peut que tourner en rond et c'est effectivement ce qui se produit. Certains sont mécontents des interventions intempestives de la direction, sans coordination avec la vie scolaire et les CPE. D'autres reviennent sur les conseils de classe et les félicitations accordées un peu facilement. D'autres encore s'inquiétent d'une extension à venir de l'école ouverte. Bref les collègues découvrent qu'il ne suffit pas de changer de proviseur pour changer la politique éducative. Et ça c'est plutôt salutaire.

Mais côté décision, ce qui prévaut c'est le flou. Une délégation devra aller voir le proviseur. Une délégation du SNES ou une délégation des élus, toutes tendances confondues? Pour quelles revendications? Et quelle est la position du SNES? Personne ne le sait. 

Quant à la loi d'orientation, c'est la grande oubliée. "C'est le trésorier qui devait s'en charger, mais le trésorier n'est pas venu", déclare le secrétaire de section. Il est vrai que ça ne s'invente pas.

10 décembre 2012

HEURE D'INFORMATION SYNDICALE

 

info

Enfin. Une heure d'information syndicale est programmée pour le jeudi 13 décembre entre midi et quatorze heures comme d'habitude. A l'ordre du jour : les questions locales et la loi d'orientation. Le risque est grand que l'on fasse encore une fois du jul'uhrisme, d'autant que les maladresses du proviseur suscitent des réactions épidermiques. Sur le fond, il est tout de même sain que les collègues redécouvrent à nouveau qu'il ne suffit pas d'avoir un chef d'établissement compétent pour que tous les problèmes disparaissent comme par enchantement.

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30 novembre 2012

LE SENAT MET EN GARDE CONTRE LES APPRENTIS SORCIERS

sénat

C'est un avis important que celui présenté, au nom de la commission de la culture, de l'éducation et de la communication du Sénat, par Mmes Cartron, Férat et Gonthier-Maurin à propos de la loi de finance 2013 (1). Cet avis pointe en effet un certain nombre de dangers assez évidents pour tous ceux qui connaissent le système éducatif de l'intérieur, mais en général ignorés non seulement par le grand public, mais aussi par ceux qui prétendent le réformer.

C'est ainsi qu'on peut y lire, à propos des effets désastreux de l'assouplissement de la carte scolaire, que "se contenter du seul retour à une sectorisation plus stricte, sans élaborer de nouveaux instruments de régulation des choix d'établissements, ne ferait qu'empêcher une détérioration supplémentaire d'une situation insatisfaisante". Et de préconiser que la mixité sociale et scolaire devienne un objectif central porté par le ministère.

En ce qui concerne l'éducation prioritaire, la rapporteure rejette les fermetures d'établissement sous prétexte de leur ghettoïsation et plaide pour une différenciation plus forte des ressources affectées aux établissements. 

Quant à l'enseignement professionnel, la rapporteure estime aujourd'hui nécessaire "la sauvegarde de la voie scolaire". "Le risque existe que les employeurs débauchent vers l'apprentissage les "meilleurs" élèves dès la fin de la seconde ou de la première"...

Au total une lecture qui est un encouragement pour tous ceux qui au-delà des faux-semblants ont à coeur le développement et la démocratisation du service public d'éducation.

(1) http://www.senat.fr/rap/a12-152-3/a12-152-31.pdf

 

29 novembre 2012

SCIENCES PO: UN TRIPLE ECHEC

IEP Paris

Que d'espoirs avions nous placés dans cette convention avec l'IEP Paris! Pour les uns ce devait être l'occasion d'améliorer le climat pédagogique de l'établissement, de sortir par le haut d'une crise de découragement qui à l'époque touchait aussi bien les élèves que les personnels, direction comprise. Pour les autres, il s'agissait de participer à un projet salutaire de renouvellement des élites parisiennes. Pour d'autres encore, quelque peu prisonniers de cette détestable conception de la concurrence de tous avec tous, il s'agissait de marginaliser les fauteurs de troubles en modifiant en profondeur le recrutement et en faisant revenir les bons élèves à Jules Uhry.

C'était bien sûr la première position que défendait la section syndicale à l'origine de l'"Excellence pour tous": le succès des uns devait irradier dans toutes les classes, la réussite éclatante des lauréats se complétant par toute une graduation de réussites moyennes ou petites et l'ensemble de l'établissement se mobilisant pour cela. Mais les élus du personnel avaient vite été débarqués du projet et dès lors c'est Sciences Po qui avait pris l'affaire en main, l'établissement se contentant d'envoyer chaque année un ou deux heureux gagnants à l'IEP.

Il faut aujourd'hui déchanter. Le recrutement de Sciences-Po ne s'est pas démocratisé: en 2010-2011, "les enfants de cadres et professions intellectuelles supérieures représentent 63,5%  des étudiants entrant  en premier cycle contre 57,6% quatre ans plus tôt"(1). Dans le même temps le climat scolaire de Jules Uhry reste dégradé et l'impact de l'atelier Science-Po sur les classes est quasi nul. Quant au recrutement de l'établissement, rien ne permet de penser qu'il ait été modifié. Rien à voir donc avec une quelconque démocratisation de l'enseignement supérieur. Celle-ci reste à faire, et malheureusement on n'en prend pas le chemin.

(1)http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/11/28/il-est-temps-d-en-finir-avec-sciences-po_1797068_3232.html

27 novembre 2012

A QUAND UNE REUNION DU S1

Il y a les hommes politiques qui ne tiennent pas leurs promesses. Il y a aussi les syndicalistes qui ne s'appliquent pas ce qu'ils exigent pourtant des autres.

Je me souviens que certains écrivaient -ce n'est pas si vieux- qu'il fallait des réunions régulières de la section, avec invitation dans les casiers au moins dix jours avant, et des informations sur le panneau d'affichage cosignées par trois personnes au moins. Aujourd'hui nous n'avons plus d'invitations du tout et le panneau syndical est vide (mis à part quelques vieilleries que l''on aura oublié d'enlever).

A quand la prochaine réunion du S1?

26 novembre 2012

JU: UN ENCOURAGEMENT FUNESTE A LA PRECARITE

CA

On peut lire dans le PV du CA du 11 octobre que le recrutement de 3 CUI a été voté à l'unanimité. Il est donc loin le temps où les représentants des personnels -et particulièrement ceux de la liste majoritaire SNES-SNEP- s'opposaient à la mise en place dans l'établissement de ce type de contrats précaires qui sont la contrepartie locale de la suppression massive des postes d'agents décidée par les gouvernements successifs de M. Sarkozy. Au moment où il faudrait pousser dans le sens de la création de postes, notamment dans les établissements difficiles, cette politique de renoncement aveugle -qui est aux antipodes  des positions du SNES-FSU aussi bien que du SNEP-FSU- est une faute incompréhensible. Car aussi bien le Rectorat que le Conseil Régional -cosignataires de ce type de convention- ne manqueront pas d'y voir un signe encourageant pour poursuivre... dans la mauvaise voie.

27 octobre 2012

TROP DE DISPOSITIF TUE LE DISPOSITIF

 

dispositif

Toujours davantage de dispositifs... le mille-feuille s'épaissit chaque jour et l'institution fait comme s'il pouvait croître indéfiniment, comme si l'idéal pouvait être un dispositif particulier pour chacun. Ce qui résulte de cette inflation galopante c'est la destruction de tout ce qui existait avant et qui avait fait ses preuves.

J'en veux pour preuve ce qui est un appel au secours de nos collègues d'EPS, que je choisis de reproduire dans son intégralité.

"L'équipe EPS du lycée Jules Uhry attire votre attention sur le fait que le mercredi après-midi n'est pas une journée libre de toute activité scolaire mais une demi-journée LIBEREE oiur la pratique de l'UNSS. Nous déplorons l'ajout de plus en plus d'"activités" le mercredi qui vient à compromettre l'existence même de l'association sportive.

Merci de votre compréhension. L'équipe d'éducation physique du lycée Jules Uhry."

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